Michel Barnier, un Premier ministre à la merci de Marine Le Pen ?
Flinguera, flinguera pas ? Le Rassemblement national se plaît à laisser planer le doute. Jouissant de ce rôle, totalement inédit, que lui confère tant l’éclatement politique issu des dernières législatives, que le veto de principe mis par la gauche à tout chef de gouvernement qui ne serait pas du Nouveau Front populaire. Voilà donc le parti de Marine Le Pen, pour la première fois de son histoire, maître de l’avenir d’un Premier ministre, Michel Barnier, et de son futur gouvernement. En mesure de le faire tomber, en adjoignant, à l’Assemblée, ses 142 voix et celles de ses alliés à la motion de censure que ne manquera pas de déposer la gauche. « Nous verrons bien… » lâche Marine Le Pen, quelques minutes après l’officialisation de la nomination de l’ancien commissaire européen à Matignon.
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