Olympique lyonnais : John Textor met en vente des actifs
Publié le 27 sept. 2023 à 12:03
John Textor veut dégraisser à l’Olympique lyonnais. Selon le « Financial Times » ce mercredi, l’homme d’affaires américain considère que le club, qu’il a racheté l’an dernier pour près de 900 millions d’euros, a « trop d’actifs physiques ».
Auprès du quotidien économique britannique, le patron de la holding Eagle Football – qui détient également tout ou partie des clubs de Crystal Palace, en Angleterre, Rio de Janeiro, au Brésil, et Molenbeek, en Belgique – a dit vouloir « réduire les actifs non essentiels pour se concentrer sur le football ».
Le résultat de cette vente serait redirigé vers l’académie, le développement des joueurs et la réduction de la dette non liée au nouveau stade, que John Textor s’est engagé à rembourser sous deux ans.
La salle de l’ASVEL mise en vente
En tête de liste des cessions se trouve la LDLC Arena. La construction de cette salle multifonction de 16.000 places, à proximité immédiate du Groupama Stadium, avait été annoncée en 2018 par l’ex-président de l’OL Jean-Michel Aulas.
Elle doit notamment accueillir les rencontres à domicile du club de basket de l’ASVEL, présidé par Tony Parker. Son inauguration est prévue le 23 novembre. L’Olympique lyonnais a lancé un appel d’offres portant a minima sur 40 % des parts de la salle et pouvant aller jusqu’à une prise de contrôle totale.
Le groupe cherche également à vendre depuis plusieurs semaines OL Reign, l’équipe féminine évoluant au sein du championnat américain, une transaction qui pourrait lui rapporter environ 50 millions de dollars (47 millions d’euros). En mai, il a déjà cédé le contrôle de l’OL féminin à la femme d’affaires américaine Michele Kang, propriétaire du Washington Spirit.
Le « FT » affirme aussi que John Textor a mandaté Goldman Sachs pour lever 300 millions d’euros sur le marché obligataire pour améliorer les finances du club en refinançant les prêts en cours auprès d’une douzaine de banques, avec le Groupama Stadium en garantie. Au 31 décembre dernier, l’endettement net de l’OL s’élevait encore à 321,1 millions d’euros, en léger recul par rapport au pointage du premier semestre 2022 (330,8 millions d’euros).
F. M.
