quand Marine Le Pen joue avec le feu

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LES CARNETS DU DIMANCHE. La dirigeante du RN ne veut ni gouverner ni « éteindre » l’incendie social. Que cache cet enfumage, sinon ses propres faiblesses ?
Par Hervé Gattegno

© BERTRAND GUAY / AFP
Publié le
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Pendant que s’enkyste la crise autour de la réforme des retraites et que persiste le dialogue de sourds entre Emmanuel Macron et les syndicats, la sempiternelle petite musique du « C’est bon pour Marine Le Pen » se fait entendre. Pas un commentaire, pas une analyse de sondage qui ne se conclue autrement, pour s’en réjouir ou pour s’en alarmer. On aurait tort de prendre cette ritournelle entêtante pour une marche triomphale. Même si elle montre bien plus d’appétit que son père pour le pouvoir, la fille de Jean-Marie Le Pen ne réussit pas toujours à masquer ses contradictions, ni ses ambivalences tacticiennes. Elle en a donné cette semaine deux exemples édifiants.
Lundi, jour de rejet des motions de censure, elle est l’invitée de RTL. On l’interroge sur les moyens de sortir de l’impasse :
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