Vrai pouvoir et nuisance de l’extrême droite royaliste
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La justice a suspendu l’interdiction de manifester de l’Action française, les 13 et 14 mai. Un couac qui a mis un coup de projecteur sur ce mouvement.
Par Sébastien Lapaque
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L‘espace d’une séquence, légèrement surréaliste, mi-mai, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, a permis à l’Action française de bénéficier d’une publicité dont personne, au sein du mouvement royaliste, ne pouvait rêver. Chaînes d’information en continu, radio, presse écrite, réseaux sociaux… Pendant une semaine, chacun s’est senti autorisé à donner son avis sur le pouvoir et les nuisances actuelles de l’extrême droite royaliste en France.
« L’Action française, combien de divisions ? » se sont angoissés certains. Ils étaient 600 militants à rendre hommage à Jeanne d’Arc, place des Pyramides à Paris, dimanche 14 mai ; ils revendiquent 3 000 adhérents à jour de cotisation ; la mouvance rassemblerait 10 000 personnes, les partisans d’une « nouvelle aventure capétienne…